Enfin, le printemps
Dans un ciel dégagé, Phébus est de retour.
Près tant de grisaille et de larges averses
Ses rayons chaleureux sur ma peau se déversent.
Mes fleurs illuminées, ces couleurs sui m'entourent,
S'ouvrent tout doucement, avec délicatesse.
Gazouillent les oiseaux. Les jardins alentour
Dans cette joie vernale en oublient leur tristesse.
Un vent de sud taquin oppose un désaveu
Apportant des nuages dont le désert ne veut.
Mais le printemps s'installe et répand ses largesses.
Nina Padilha © 08/04/2016
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