Bifurcation
J'envie les goélands. Ils marchent, nagent, volent.
En déployant leurs ailes, ils jouent avec Éole.
Leur ballet aérien me fait parfois sourire.
Je suis ancrée au sol privée de ces délires.
Si m'apaise la mer, immensité liquide
J'ai le cœur dévasté et je me sens si vide !
Lors je rentre chez moi terrer inquiétudes.
Cherchant des solutions à mes incertitudes.
Je ne sais plus que faire : tenir ou lâcher prise ?!
Je médite, en silence, et mes pensées s'enlisent.
De mauvaises nouvelles, il fallait s'y attendre.
Cette vie, avec moi, n'a jamais été tendre.
J'aimerais me réjouir de ces jours soleilleux*
Mais les choses sont là et font pleurer mes yeux.
Ma plume solidaire, délaisse le roman
Pour des vers résilients, le répit d'un moment.
*L'adjectif soleilleux (rare) peut être employé comme équivalent d'ensoleillé.
Nina Padilha © 22/05/2017
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