Automne embrasé
Ce texte date. Mais la colère a décuplé pour d'autres raisons.
Cette fois les gens commencent à ouvrir des yeux et, petit à petit, sortent de la caverne de Platon.
Ça va swinguer sévère !
Souffle en fortes rafales, dans les rues et les bourgs,
Une immense colère qui embrase l'automne.
Mais le gouvernement reste têtu et sourd
Aux appels incessants qui réclament et qui tonnent.
Et sans pitié, tombe la pluie sur les cortèges
Qui défilent en hissant de rouges calicots,
Interpellant le dirigeant et ses stratèges,
Réprouvés et honnis des leaders syndicaux.
Que l'hiver sera rude ! Des matraques de haine
Surgissent aux carrefours où hurlent les sirènes.
Et papy se souvient de sa folle jeunesse,
Cherchant, sous les pavés, la plage imaginaire,
Auprès des barricades révolutionnaires
D'un Paris incendié par de belles promesses.
Nina Padilha © 17/10/2010
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