Au-delà du mur
C’est une nuit sans lune écrasant les maisons
Et l’aurore hésitante déchirant l’horizon.
Deux insectes s'enivrent piégés par la lumière
Mais qui succomberont au pied des réverbères...
Silence majuscule pour la ville qui dort.
Lentement, doucement, le ciel s’habille d’or.
Matinal, langoureux, le vol superbe et lent,
Insolite à cette heure, de quelques goélands.
Et moi, je pense à toi, que je ne connais pas.
Sais-tu que je suis là, avec mes congénères ?
Que je m’adresse à toi, dans mon imaginaire ?
Je m’arrête un instant, ma plume vagabonde
M’emporte pour te voir. Et dans ce nouveau monde
Je te rencontrerai, peut-être bien…ou pas.
Nina Padilha © 27/04/23
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