les-nouvelles-chaises-de-nina

L'insolence du ciel fait chuchoter les pierres,

Et pleurer le silence, à l'ombre des murailles

Où des tombeaux forgés de hideuses ferrailles

N'osent pas redresser leurs volutes si fières.

Quelques noms effacés moussus, indifférents,

Une photo, parfois, avec des yeux qui raillent

Le passant égaré recherchant un parent.

Gisent les vanités en ces mornes allées,

De ceux qui malgré tout, un jour, s'en sont allés.

La fin de toutes choses, des simples, des tyrans.

Nina Padilha © 22/01/2015