Nuit en blanc
J'ai arpenté ma nuit de solitude jusqu'aux bâillements de l'aube.
Les yeux secs. Le cœur plombé.
J'ai vu naître les heures et passer des fantômes.
Dépecé des souvenirs effrayant Morphée,
Gribouillé quelques vers, froissés par dépit.
En attendant demain j'ai cru stopper le sablier.
Au matin, j'ai ouvert la fenêtre sur le cri des goélands
Et j'ai laissé mes idées se noyer dans le café noir.
Nina Padilha © 11/08/2015
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