Vois-tu, ô Séléné
Crédit photo © Francine Desterck
Un matin difficile malgré le clair soleil.
Un café bienvenu, effacer le sommeil.
Vois-tu, ô Séléné, ton emprise accentue
Ces rêves acérés qui lentement me tuent.
Un soir, je dormirai sans craindre ton aura.
Un repos mérité. Enfin, qui le saura ?
Franchir la blanche porte, abandonner ce corps
Qu'à force de vouloir, debout, il tient encore.
La chaleur de l'été méditerranéen
Exalte mon sourire, peut-être alicéen*.
Habillée de lumière, ma plage délivrance
Pour jeter dans la mer toutes mes doléances.
Nina Padilha © 10/06/2017
*L’adjectif alicéen est un néologisme inventé par Duras.
Il s’applique à une partie du corps qu’on perçoit au détriment du reste.
Un sourire alicéen.
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