Affreuse lunaison
Elle est si belle, ronde en sa robe orangée ;
Passant, indifférente, en prenant tout son temps.
Sait-elle que son aura se plaît à déranger
L'impossible repos que j'espère pourtant ?
Et me voici debout, errant dans la maison,
Tentant de retrouver la trace de mon rêve.
De nouveau je subis l'affreuse lunaison
Et j'attends, tristement, que le soleil se lève.
La nuit est silencieuse. Des ombres familières
Glissent autour de moi. J'ai le cœur à l'envers.
Pour les effaroucher, je fais de la lumière.
Dans ma tasse de thé barbotent quelques vers…
Nina Padilha © 11/07/2017
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